des milliers  de camerounais ont été refoulés  en provenance de la Guinée équatoriale durant ces trois derniers mois. Une expulsion accompagnée d’une violence extrême et d’un traitement dégradant perpétré sur ces derniers. Les organisations de la société civile de la sous-région Afrique Centrale, du GRAMI-AC (Groupe de Recherche et d’Action sur la Migration en Afrique Centrale) et d’autres plateformes, ont fait le constat  selon lequel des attitudes du genre sont  fréquentes en Afrique central et vont ainsi à l’encontre des instruments régionaux et sous régionaux en lien avec la protection des droits des personnes migrantes en Afrique Centrale.

 Ils ont à cet effet rendu publique  le 18 décembre dernier  à l’occasion de la célébration de la journée internationale sur la migration une déclaration appelant les  États membres de la CEEAC et de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à  respecter les conventions et les actes pris au niveau de la sous-région qui garantissent les droits des ressortissants des pays de la sous-région en matière de libre circulation.  À la CEEAC et CEMAC ils demandent d’interpeler les États de la sous-région Afrique Centrale et spécifiquement la Guinée équatoriale sur  les violations des droits des personnes migrantes et le non-respect des accords sous régionaux relatifs à la libre circulation des personnes et des biens.

A lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration

Des Camerounais à nouveau expulsés de la Guinée-équatoriale

 

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