Le ministre de l’Administration territoriale à tancé dans ses propos tous ceux qui appellent au boycott des élections du 9 février prochain.  

 

c’était au cours de la première conférence semestrielle des gouverneurs de région au titre de l’année 2020 tenue lundi 13 janvier 2020 dans la cité  capitale. Paul Atanga  Nji d’un ton menaçant et  coriace, a fait savoir que, «certains acteurs politiques qui prônent le boycott du double scrutin du 09 février 2020, l’Etat respecte leur choix, car ils sont libres de participer ou de ne pas participer à une élection.» Par contre, ce qui est inacceptable et intolérable, c’est d’empêcher d’autres Camerounais de participer.  Il met en garde tous ceux qui oseront s’investir à de telles pratiques «  Face à de tels comportements rétrogrades et obscurantistes, les muscles de l’Etat se mettront en branle et toute velléité de désordre venant de quiconque, indépendamment de son statut social, sera traitée avec fermeté et conformément aux lois de la République. »

Cette première conférence  semestrielle des gouverneurs se tien sous  haute instruction du chef de l’Etat qui, d’après Atanga Nji,  a prescrit de faire le point des mesures prises ou envisagées en vue de permettre un encadrement sécuritaire optimal du double scrutin législatif et municipal du 09 février prochain. Elle s’est finalement transformée en un réquisitoire  contre tous ceux  qui viendraient à appeler au boycott. Le ministre de l’Administration territoriale s’est en effet adressé de manière indirecte  au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) qui a décidé de se retirer de cette « mascarade » et projette des événements en vue d’expliquer aux citoyens les raisons de ce boycott tout en laissant à chacun  le libre  choix d’y  adhérer ou non.

Selon les directives du Chef de l’Etat soulignées par Paul Atanga Nji: «  les élections doivent avoir lieu sur l’ensemble du territoire national, à savoir dans les 10 régions, les 58 départements et les 360 arrondissements.» De manière péremptoire il faut mettre tout en place pour  permettre la tenue de ces élections y compris les « muscles.» Il a indiqué que, les Gouverneurs et les Forces de Défense et de Sécurité feront leur travail de sécurisation du processus électoral dans les 10 Régions.

Tout un arsenal militaire, et tout le dispositif sécuritaire sera donc mis en place pour combattre ceux que le gouvernement qualifie de fauteurs de trouble et qui, selon Atanga Nji ne « représentent même pas 0.0075% de l'électorat national »

Aïchetou MAKOUET

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