Les membres de la chambre se retrouvent ce matin au Palais des Congrès de Yaoundé dans le cadre de la session de plein droit.

Conformément à l’article 215 de la loi n°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 décembre 2012, «Le Sénat se réunit de plein droit en session ordinaire le troisième mardi suivant la proclamation des résultats des élections sénatoriales par le Conseil constitutionnel».

Ce mardi 24 avril 2018, nous y sommes donc. Soit, trois semaines après la proclamation des résultats de l’élection des sénateurs par le Conseil constitutionnel, jeudi 5 avril dernier.

Un scrutin organisé le 25 mars 2018 pour choisir 70 sénateurs et auquel ont participé neuf formations politiques. Le 12 avril dernier, le président de la République, Paul Biya, a procédé pour sa part à la nomination de 30 autres sénateurs tel que prévu également par la Constitution.

C’est donc ainsi que les 100 sénateurs de la seconde législature de la plus jeune chambre du Parlement camerounais se retrouvent ce matin au Palais des Congrès de Yaoundé pour tenir la session de plein droit. Hier, lundi 23 avril, la salle 1 500 du Palais des Congrès aménagée depuis la première législature en hémicycle du Sénat était déjà parée pour la nouvelle rentrée des sénateurs. Pour l’événement, les chevalets matérialisent les places destinées à chaque sénateur.

Ils sont disposés par ordre alphabétique et sans distinction de parti politique. Après la validation des mandats, le Bureau d’âge se mettra en place pour conduire les travaux jusqu’à l’élection du premier Bureau de la seconde législature. En termes de rapport de force, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) reste la principale force politique de la chambre avec 87 sénateurs. Le Social Democratic Front (SDF) arrive en seconde position avec sept sièges.

L’Union nationale pour la démocratie et le progrès a désormais deux représentants contre un seul à la précédente législature. Trois autres partis de la première mandature 2013- 2018, le Front du salut national du Cameroun (FSNC), l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP) et le Mouvement pour la défense de la République (MDR) conservent chacun un siège. L’Union des populations du Cameroun (UPC) fait son entrée au Sénat avec un siège de sénateur

De cette assise, le doyen d’âge Chief Victor Mukete (100 ans en novembre prochain), s’engage, en tant que citoyen responsable, à défendre l’action du chef de l’Etat. Celle qui vise « la consolidation d’un Cameroun uni, décentralisé, système efficace de gestion administrative et démocratique du pays ». Au-delà de sa personne, Victor Mukete engage tous les sénateurs à rester attachés, à soutenir « le grand humaniste et chef d’Etat rigoureux, Paul Biya, attaché à l’unité de son pays ».

 

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